de Stanislas Petrosky
Estéban Lehydeux, dit Requiem, est de retour. Le curé exorciste débarque cette fois sur le port du Havre.
Il y découvre un docker bien sous tout rapport – si, si ça existe –, accusé de meurtre ; une boîte d’import-export d’objets et de matériel pas bien catholiques ; un syndicaliste forcené mais pas mauvais bougre ; des fanas du troisième Reich ; et bien évidemment une accorte jeune femme tellement mal fringuée qu’il s’empresse toujours, dès qu’il la croise, de la déshabiller !
Entouré de ces drôles de paroissiens notre héros, un Don Camillo carburant à la bière plus qu’à l’eau bénite, va devoir jouer du goupillon et faire quelques entorses aux règles de son ministère pour parvenir à distinguer le bon grain de l’ivraie… Ce deuxième épisode des aventures de Requiem est basée sur un fait réel : l’histoire de Jules Durand, qui défraya la ville du Havre en 1910. Cette sorte d’affaire Dreyfus dans le monde ouvrier est encore dans les mémoires de nombreux havrais.
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« Quand on lui a présenté la ville en ruine, le mec ne s’est pas fait chier, il a tiré des lignes droites, des parallèles et des perpendiculaires pour faire renaître Le Havre de ses cendres et il y a posé des cubes de béton. L’avantage c’est que tu n’as pas trop de virages, les havrais peuvent rouler bourrés et concurrencer leurs voisins bretons. »
***
« Une robe verte et noire, avec des imprimés dignes du papier de la salle à manger de ta grand-mère. Des bas résilles bleus poursuivent ce cauchemar graphique ! Il me faut à tout prix vérifier un truc. Cette nana est daltonienne, c’est la seule explication plausible, oui parce que je t’ai pas dit, ses pompes sont rouges. Tu lui fous un caméléon dans les pognes, il se suicide… »
***
« – T’es quoi alors ? Un justicier à la con ? Un privé ?
Je le regarde et je lui tends ma bouteille de bière, je lui présente bien l’étiquette, je tire sur le lacet de cuir qui ne me quitte jamais et fait saillir la croix lustrée.
– Je dois comprendre quoi ?
– Michel, regarde le type sur la bouteille, une tonsure, une robe de bure, et une Bible !
– Ah nom de Dieu d’bordel à cul ! C’est encore pire que tout ! Un cureton, un prélat, un bigot, un missionnaire… On m’aura tout fait… »
L’individu qui se cache derrière le pseudonyme de Stanislas Petrosky est français et vit en Normandie, à quelques kilomètres du Havre. Sa profession, thanatopracteur, n’est probablement pas pour rien dans son goût pour le crime et l’humour… noir.
Cet auteur atypique voue un culte immodéré à Frédéric Dard. Sa plume est trempée dans la même encre. Résultat, on se passionne, on se gondole, on frémit, bref on se régale. La preuve c’est Nadine Monfils, la mère de Mémé Cornemuse et d’Evis Cadillac qui signe la préface et pour le second opus Dieu Pardonne, lui pas ! C’est cette fois Patrice Dard, le propre fils du maître et heureux continuateur de San Antonio, qui bénit le bouquin et signe une présentation aux petits oignons…
Ravensbruck mon amour, Atelier Mosésu, 2015
L’Amante d’Étretat, Atelier Mosésu, 2016
Le Prisonnier, Atelier Mosésu 2013
L’enfant des mille collines, Yucca 2013
All women are bad, Camion blanc 2013
Moi le salaud…, Hibou 2014
Valentin, l’Exquise édition 2014
Les Stained with blood, Camion blanc 2014
Haine 13, Ska 2015
Wandu, Ska 2015
Don’t let daddy kiss me Camion Blanc, 2015
La voyageuse sans retour, Ska 2015
Le mariage du siècle, Ska 2016
Parution : 14 avril 2017
Prix : 18 euros
Format : 13 cm x 19 cm.
200 pages
ISBN: 978-2-37047-081-2