Banlieue Est
de Jean-Baptiste Ferrero
Un détective venu aider un vieux copain en conflit avec un caïd local constate à son grand désespoir que la banlieue n’est décidément plus ce qu’elle était : on y viole, on y massacre, on y corrompt, on s’y drogue, on s’y radicalise et on s’y débauche comme jamais…
Cynique mais pas blasé, idéaliste mais pas naïf, Thomas Fiera, enquêteur gouailleur et un poil expéditif, entreprend alors, aidé de sa fine équipe, de s’attaquer aux racines du mal.
Un western magnifique et drôle sur la banlieue. De l’action, de l’humour, du suspense et une langue assez verte, parfaitement maîtrisée.
19,99 €
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Extraits
« Je garai ma caisse juste devant la porte et m’en extirpai en priant pour la retrouver intacte après ma visite. De près, les locaux de l’association paraissaient encore plus miteux, et la profusion d’affiches bariolées annonçant des événements aussi alléchants qu’une causerie sur l’excision, un dîner martiniquais ou une exposition sur la culture matriarcale chez les Berbères, cachait mal la peinture lépreuse et les plaques de béton fendillées et noircies. »
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« Je le regardai baratiner sans succès mais avec chaleur une jolie vendeuse de légumes qui offrait à l’admiration de ses clients des tubercules de toutes sortes ainsi qu’un décolleté de compétition. Les jolis fruits palpitants qu’on y voyait auraient converti au véganisme le plus endurci des viandards. »
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« Il tomba la tête la première et son front heurta le sol avec la violence d’une boule de bowling. Il resta sonné. Je l’installai en position latérale de sécurité et l’abandonnai sur le carrelage des chiottes sans le moindre remords : après tout, ce type était une merde et il était là bien à sa place. »
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« J’étais plus énervé qu’un acarien au salon de la moquette et je savais que je n’arriverais jamais à m’endormir. »